rétrospective 

Au musée des Beaux Arts de GAILLAC

"série Maroc"


Exposition Musée des Beaux-Arts Gaillac du 02/04 au 05/06/2016

Cette exposition se veut un hommage du peintre parisien Jean-Pierre Tachier-Fortin à sa ville natale, Toulouse, et à ses origines familiales, Gaillac. C'est pourquoi elle a été longtemps mûrie et préparée en particulier après des séjours en résidence d'artistes à Gaillac.

Après avoir présenté son travail dans de nombreuses expositions internationales (FIAC ... ), son inspiration exige de lui depuis quelques années un travail qui associe à ses inspirations anciennes de nouvelles directions en particulier autour des villes qui l'ont inspiré, Casablanca, Dublin, Toulouse et récemment Gaillac.
Dans de grandes compositions colorées où l'abstraction crée un espace, viennent s'inscrire avec subtilité des évocations d'atmosphères urbaines aux couleurs flottantes. Le geste y est toujours sincère, les nuances de gris et de blancs frémissent ou bouillonnent et la séduction poétique qui s'en dégage a le goût à la fois d'un impressionnisme revisité comme d'une élégance tout orientale.

Bertrand de Viviés

Conservateur en chef des musées de Gaillac

 

retrospective

Beaucoup d'émotion face aux nouvelles toiles de JPTF, confrontées à d'autres plus anciennes, enfin réunies après son exposition à Toulouse et ses résidences à Casablanca et à Gaillac, ville chérie entre toutes, où il a accompli un travail sur lui-même impressionnant.

Il y a pensé sa peinture. Il y prend toute sa mesure. On y voit la vérité du peintre. Bouleversante.

Il ose que, ensemble sur la toile, cela s'embrume, cela s'enflamme. L'eau rencontre le ciel. Le soleil se noie dans l'ombre. Le froid croise le chaud. Les extrêmes se touchent. Du bout du pinceau. Avec ce "naturel" que seul un véritable artiste peut atteindre. Surtout quand il accepte de délivrer tout ce qui lui est intime.

Parce qu'en tant que peintre, il a su formuler cette question essentielle : qu'ai-je à dire, à exprimer ?

Sa démarche est l'inverse du paraître, ce qui pour un art pictural pourrait sembler paradoxal. Mais pour lui, je pense, la peinture, c'est être. Totalement. Sincèrement. Profondément. Avec amour.

Molly Mine

Critique d'art, Paris

galerie nadar expo 2015

 

Brouiller les repères.

Le « Grand Ouest » de Jean-Pierre Tachier-Fortin redéfinit une géographie intime dans laquelle le Maroc n'est plus un Sud de l'Europe ou un Nord de l'Afrique, un Orient aussi improbable que fantasmé, mais bien un territoire marin baigné des vents et des promesses de l'Atlantique.

Faisant suite aux séries Dublin et Toulouse - berceau de l'Aéropostale - le peintre poursuit sa quête de lumière et de liberté le long de la méridienne qu'il s'est plu à tracer, celle qui unit les rives océaniques d'Europe et d'Afrique.

Casablanca devient l'ultime étape de ce Grand Ouest dont l'évidence séduit autant qu'elle bouscule.

Emmanuelle Outtier

Journaliste